La diversité des potentialités du Niger permettent la pratique du tourisme sous toutes ses formes à travers des circuits touristiques axés sur trois destinations :

Le massif de l’Aïr et le désert du Ténéré (région d’Agadez) ; La région du fleuve – Parc W (Niamey, Dosso, Tillabéry) ; Le Niger centre – Est (Tahoua, Maradi, Zinder, Diffa).
La Région de l’Aïr et du Ténéré SITES REPERES L’AIR : Massif de l'Aïr Massif de l’Aïr Le massif montagneux de l’Aïr, long de 400 kilomètres et large de 150 kilomètres. Ce massif offre un paysage contrasté de montagnes volcaniques traversées par les Koris et Oasis verdoyants où l’on découvre de nombreux jardins, palmeraies, gueltas, campements des tribus touaregs. C’est dans ce massif que l’on découvre aussi : – des gravures rupestres, fresques de la bordure orientale du kori Mammanet avec son prolongement dans le Djado ; – les gisements néoplasiques de l’Adrar Bous ; – les cimetières des dinosaures de Gadafawa.
AGADEZ : Capitale de l’Aïr, elle offre aux touristes une architecture soudanaise parfaitement conservée avec ses maisons en banco de couleur ocre et sa mosquée du 15è siècle au célèbre minaret. Les signes de la richesse s’étalent sur les façades des vieux quartiers, particulièrement du côté de la maison du boulanger aux murs finement ciselés et colorés. Dans le vieux marché de bétail se côtoient Touaregs, Bororos, Peulhs, Arabes, Toubous et Haoussas. Carrefour des échanges, lieu des rencontres des caravaniers, Agadez constituait aussi l’une des grandes étapes Rallye Paris – Dakar. Elle est située à 1.000 km de Niamey qui accueille son 1er vol charter le 26 Décembre 2001, d’où le transfert se fait en autocar ou par vol intérieur NIGERAVIA. D’autres vols réguliers AIR ALGERIE proviennent de la province frontalière Tamanrasset.
Mosquée d’Agadez: La Mosquée d'Agadez La Mosquée d’Agadez Construite au 14eme siècle par le célèbre Zakaria, la grande mosquée d’Agadez appelée généralement Emiskinine, mot tamacheq qui veut dire littéralement celui qui montre, ou celui qui guide a une histoire. Elle est intimement liée à l’histoire religieuse de la ville. Une source orale affirme qu’elle a été construite par un saint du nom de Zacharia qui l’aurait laissé comme présent au sultan d’alors. Pour la décrire, on peut le faire à l’image de Henri Barth en 1850 qui disait : « le minaret part de la plateforme formée par le toit de la mosquée, qui est extrêmement bas, reposant à l’intérieur sur quatre piliers massifs. Il est carré et mesure à sa base environ trente pieds, avec un petit appentis sur le côté Est, sur la terrasse où se trouvait jadis probablement l’entrée. De là, la tour s’élève, décroissant en largeur jusqu’à une hauteur de 90 à 95 pieds. Il ne mesure tout en haut, au sommet, pas plus de huit pieds de large. L’intérieur est éclairé par plusieurs ouvertures de chaque côté et cette mosquée est construite entièrement en banco. Pour renforcer un bâtiment si haut et d’un matériel si mou, ses quatre murs sont réunis par treize rangées de planches de palmier doum, traversant la tour dans toute sa largeur et sa profondeur, et dépassant à l’extérieur de chaque côté de trois ou quatre pieds.
TIMIA : TIMIA TIMIA Cette oasis montagneuse située à 200 km d’Agadez étire sur trois kilomètres ses maisons en banco et sa palmeraie dans une région austère, parsemée d’anciens cratères de volcans. Ce havre de verdure inattendu dans un univers lunaire est accessible après avoir franchi un mur de 30 km. Auparavant, on peut aller se baigner dans les eaux bleues de la cascade de Timia à 5 km. Une belle vue de la région est offerte au fort de Timia construit par les Français. Plus d’une centaine de jardins, alimentés par les systèmes de la Noria constituent de véritables greniers à ciel ouvert où s’épanouissent tomates, blé, orangers, pamplemousses, dattiers, figuiers, menthe, raisin, pomme, etc.
ASSODE : Assode C’est l’ancienne capitale de l’Aïr. Elle est constituée d’un ensemble de ruine au Nord de Timia. Les raisons de sa chute à partir de 1916 relèvent de la révolte des Touareg avec Koacen contre les Français. Aujourd’hui c’est un amas de ruines impressionnant.
ADRAR BOUS : A 123 km au Nord de l’Iférouane, cette montagne où la mission Berliet découvrit des peintures rupestres et des vestiges de la préhistoire, offre une vue magnifique des dunes du Ténéré.
LES DUNES TEMET : Situées au pied du mont Gréboune, à une quarantaine de kilomètres au sud de l’Adrar Bous, ( Temet en Tamachek signifie l’alliance ) dressent leurs 300 mètres de hauteur.
ARAKOA : Surnommée la pince du crabe, cirque de montagnes au sud de Temet ouvert sur le Ténéré où vient buter un cordon de dunes blondes et ocres que l’on atteint après avoir traversé les monts de marbre blanc et bleu.
KOGO : Un aperçu des montagnes bleues aujourd’hui incluses dans la Réserve Naturelle Nationale de l’Aïr et du Ténéré : c’est le domaine des autruches, des antilopes et de l’addax. Le Kogo offre en outre, de somptueux couchers de soleil et la possibilité d’assister à un spectacle Touareg.
LE TENERE : Le désert du Ténéré constitue la force du produit touristique nigérien. Vaste étendue de sable, avec au Nord de grands regs plats, au Sud une mer de dunes sur des centaines de kilomètres parsemées d’oasis enclavées dans le sahara : Bilma, Fachi, Dirkou , Djado, etc. Désert dans le désert comme l’ont surnommé les géographes et les explorateurs, il garde dans ses immenses étendues de sable de multiples vestiges préhistoriques de la période. En le parcourant, on peut ainsi tomber sur une meule de pierre du quatrième millénaire témoignage du temps où régnait sur ces terres une intense activité agricole. Au sud de la piste d’Agadez – Bilma subsiste un des plus importants cimetières de dinosaures découverts à ce jour. Cependant le désert du Ténéré est écologiquement fragile (paysage, sites, modes de vie des habitants). Des mesures de protection devront être envisagées, notamment en ce qui concerne les détritus laissés sur les zones de bivouac, le pillage des zones de gisement de vestiges néoplasiques et paléontologiques.
L’arbre du Ténéré, symbole de la survie dans le sahara
L'arbre du Ténéré L’arbre du Ténéré L’Arbre du Ténéré était un acacia solitaire, soit un Acacia raddiana ou un Acacia tortilus, qui fut à une époque considéré comme l’arbre le plus isolé de la Terre — aucun autre arbre ne se situant à moins de 400 km. Il faisait office de repère pour les routes des caravanes qui traversaient le désert du Ténéré au nord-est du Niger ; il était situé approximativement par 17° 75’ N, 10° 07’ E. Il s’agissait du dernier survivant d’un groupe d’arbre qui avait poussé lorsque le désert était moins aride que maintenant et il s’est élevé, seul, pendant des décennies. Pendant l’hiver 1938-1939, un puits fut foré près de l’arbre et on découvrit que ses racines atteignaient la nappe phréatique, plus de 30 mètres en dessous de la surface. En 1973, l’arbre fut renversé par un camionneur libyen, sans doute saoul. Le 8 novembre 1973, l’arbre mort fut transporté au musée national du Niger, à Niamey et remplacé par une simple sculpture métallique représentant un arbre. En 1967, [l’arbre] était déjà en piètre état. Les chauffeurs, qu’ils soient nigériens, libyens ou algériens gravaient leurs initiales sur son tronc après en avoir arraché l’écorce. […] En réalité, il y a quand même quelques arbres, par-ci par-là, au Ténéré, mais celui-là a acquis ses lettres de noblesse car il est le seul sur la seule piste qui passe ici, à quelques centaines de kilomètres à la ronde.
FACHI : Passage obligé pour tout voyageur venant d’Agadez, cette ville accueille une fois par an le Taghlamt. L’ancien château fort construit pendant la colonisation Française comme poste de garde, transformé aujourd’hui en entrepôt, rappelle que Fachi fût longtemps une ville prospère.
ARAKAOBILMA : A l’entrée de cette oasis, les salines protégées par les remblais s’étalent sur plusieurs centaines de mètres. Ses nombreuses sources ont permis de faire pousser dans les multiples jardins qui bordent ses maisons une grande variété de produits maraîchers. On peut se baigner dans sa piscine, bassin naturel alimenté toute l’année d’une eau claire.
LE DJADO :site_aurifiere_or Accessible par le désert du Ténéré à partir de l’Aïr (à 400 km de l’Adrard Bous ) ou de Bilma en remontant le long de la falaise d’Achégour ( à 350 km au Nord ). Le plateau du Djado avec ses falaises roses d’Orida et ses deux villes mortes de Djado et Djaba est une région que l’on pourrait croire sortie des livres de Julles Verne. Après avoir passé le poste militaire de Chirfa (ambiance désert des Tartares), le film commence. Au pied du paysage lunaire du massif d’Orida, Djado encerclé de palmiers – dattiers, prédilection des cinéastes (Raymond Despardon pour la captive du désert, Bertolucci pour un thé au Sahara). Ses abords ne s’animent qu’en Août – Septembre pour la récolte des dattes. A 10 km au Nord, Djaba, sa jumelle, est un mont Saint Michel au ventre ouvert. Les causes de leur abandon, encore méconnues viennent renforcer le mystère qui s’en dégage.
LA RESERVE NATURELLE NATIONALE DE L’AIR ET DU TENERE (RNNAT) Dans le désert du Ténéré et dans l’Aïr, la gazelle d’orcas, agile et de petite taille, est le mammifère le plus courant. La grande gazelle damma est aujourd’hui protégée tout comme l’oryx (l’antilope la plus rare du monde), le guépard et l’addax. A cet effet le cœur de la Réserve Nationale de l’Aïr et du Ténéré (RNNAT : 77.306 km²) a été désigné comme sanctuaire de l’Addax, surnommé roi du désert. Cette Réserve, créée depuis 1988 est interdite aux visiteurs. Coupler le désert sec du Ténéré au désert humide de Tall en passant par le sud dinosaurien de l’Azawak ( Tahoua, Abala ), l’Aîr ( Ingall, Taouché et Gadafawa ) et le site aux nombreuses espèces fauniques rares du Termit ( Zinder ), pour combler votre curiosité. Plusieurs possibilités vous sont offertes : méharée, raids safari du Termit au Lac Tchad. Bivouaquer en plein Ténéré pour vous donner des inspirations à la belle étoile.
Fossiles et dinosaures : Nombreux sont les vestiges de la préhistoire verdoyante du Sahara, il y a 135 millions d’années. A proximité des falaises de Tiguidit, le bois silicifié et les squelettes de dinosaures fossilisés attestent d’un climat chaud et humide. Haches taillées, pointes de flèches et gravures rupestres néolithiques témoignent de la présence de communautés de chasseurs à une époque bien plus récente, vers 3000 avant JC.