Elle est la première application mobile pour l'Apprentissage en Afrique francophone.
Cette solution innovante est une approche pédagogique qui place l'élève au centre du processus d'apprentissage. Elle fournit des moyens novateurs non seulement pour la diffusion des connaissances mais aussi pour l’exploration de stratégies d’apprentissage qui favorisent la construction des compétences: accessibilité de l’information, communication et échange en temps réel ou différé avec des enseignants. En effet, en même temps qu’il réalise des apprentissages disciplinaires et technologiques, l’élève a l’occasion d’effectuer, dans un contexte TIC approprié, des apprentissages qui contribuent au développement d’habiletés intellectuelles comme l’esprit critique et la résolution de problèmes.
Téléphone-Femmes-dame © antonynjoro / pixabay.com CC0 |
Aujourd’hui , nous ne pouvons pas imaginer vivre dans un monde sans téléphone. Cet outil de communication est incontournable dans nos échanges de tous les jours. C'est compte-tenu de tout ce qui précède que nous faisons appel à la technologie mobile et du fait que l’apprentissage est un phénomène largement social et affectif. Dans un contexte TIC, le rôle du professeur devient plus indispensable que jamais. Ce rôle est toutefois appelé à se transformer: d’une part, l’information devient de plus en plus facilement accessible et le savoir de plus en plus décloisonné; dès lors, on ne peut plus concevoir l'enseignant(e) comme dépositaire unique des connaissances reliées à une discipline. D'autre part notre système éducatif tend à passer d’un modèle centré sur l’enseignement (ce que fait le professeur) à un modèle centré sur l’apprentissage (ce que fait l’élève). Cette évolution implique une transformation du rôle du professeur qui est davantage et non exclusivement appelé à agir comme un mentor, un guide dans la découverte et la maîtrise progressive des compétences d'ou l'arrivée de cette application made in Niger.
L'application est disponible avec internet ou sans internet via le système SMS.
Depuis 2012, année du recensement générale de la population et de l"habitat au Niger, le taux d'achèvement du primaire (TAP) n’a cessé de progresser de manière soutenue. Recalculé sur la base des données du RGPH 2012, il est passé de 49,1% en 2012 à 78,4% en 2016 soit un gain de 29,27 points.
Le taux d’achèvement est le rapport entre les promus (non redoublants) en dernière année d’études du cycle de base 1 (CM2) et la population des enfants qui ont officiellement l’âge d'être à ce niveau d’études (12 ans). Cet indicateur avec le TBA permettent d’apprécier la capacité du système éducatif à maintenir jusqu’au terme du cycle, les enfants y accédant. C’est pourquoi, il est considéré comme un indicateur de mesure de qualité des enseignements et apprentissages (SOURCE STATISTIQUES DE L'ÉDUCATION DE BASE ET ALPHABÉTISATION ANNUAIRE 2015-2016).
Des millions de personnes se retrouvent exclues du système scolaire aux niveaux supérieurs. Le taux de non scolarisation en Afrique subsaharienne est de 21 %, 34 % et 58 % pour les groupes d’âge correspondant respectivement au primaire et aux premier et deuxième cycles du secondaire.Au Niger,le TBS (taux brut de scolarisation) global est passé de 68,6% en 2012 à 76,2% en 2016 soit un gain de 7,6 points. Celui des filles a quant à lui gagné 7,87 points (passant de 62,3% à 70,2%) sur la même période. Mais malgré cette belle performance l’écart entre le TBS filles et celui des garçons tourne autour de 12 points en défaveur du TBS des filles (SOURCE STATISTIQUES DE L'ÉDUCATION DE BASE ET ALPHABÉTISATION ANNUAIRE 2015-2016) .
Il est important cependant de souligner que l’introduction des technologies dans la formation n’est pas une révolution: bien qu’elles offrent des outils et des usages nombreux, conviviaux et puissants, les TIC ne doivent pas être vues comme une nécessité en dehors de laquelle il n’y a point de salut pédagogique. Leur utilisation n’a pas pour effets d’éliminer les démarches pédagogiques non technologiques, ni de faire disparaître les autres types de ressources comme le livre, dont dispose déjà l’élève.
Non. L’utilisation des TIC permet de féconder ces démarches, de les revitaliser, de les faire progresser (CSE, 2000). D’ailleurs, comme le précise Clark (in Poellhuber et Boulanger, 2001), ce n’est pas l’utilisation de la technologie en soi qui importe, ce sont les usages qu’on en fait. C’est donc à une pédagogie active que nous invitent les TIC, à une pédagogie mettant davantage l’accent sur l’activité d’apprentissage des élèves que sur l’activité d’enseignement de la maîtresse et du maître.
L’éducation est actuellement confrontée à une menace d’ampleur inédite et à une crise d’une amplitude exceptionnelle. À la date du 28 mars 2020, la pandémie de Covid-19 prive d’école plus de 1,6 milliard d’enfants et de jeunes dans 161 pays, soit près de 80 % des élèves scolarisés dans le monde . Cette situation survient dans un contexte de crise mondiale des apprentissages : de nombreux élèves scolarisés n’acquièrent pas les fondamentaux destinés à les préparer à la vie. Selon l’indicateur de « pauvreté des apprentissages » mis au point par la Banque mondiale, 53 % des enfants de 10 ans dans les pays en développement ne sont pas en mesure de lire et comprendre un texte adapté à leur âge. La pandémie qui sévit actuellement risque d’aggraver encore davantage cette situation si nous n’agissons pas rapidement.
Le taux d’achèvement est le rapport entre les promus (non redoublants) en dernière année d’études du cycle de base 1 (CM2) et la population des enfants qui ont officiellement l’âge d'être à ce niveau d’études (12 ans). Cet indicateur avec le TBA permettent d’apprécier la capacité du système éducatif à maintenir jusqu’au terme du cycle, les enfants y accédant. C’est pourquoi, il est considéré comme un indicateur de mesure de qualité des enseignements et apprentissages (SOURCE STATISTIQUES DE L'ÉDUCATION DE BASE ET ALPHABÉTISATION ANNUAIRE 2015-2016).
Des millions de personnes se retrouvent exclues du système scolaire aux niveaux supérieurs. Le taux de non scolarisation en Afrique subsaharienne est de 21 %, 34 % et 58 % pour les groupes d’âge correspondant respectivement au primaire et aux premier et deuxième cycles du secondaire.Au Niger,le TBS (taux brut de scolarisation) global est passé de 68,6% en 2012 à 76,2% en 2016 soit un gain de 7,6 points. Celui des filles a quant à lui gagné 7,87 points (passant de 62,3% à 70,2%) sur la même période. Mais malgré cette belle performance l’écart entre le TBS filles et celui des garçons tourne autour de 12 points en défaveur du TBS des filles (SOURCE STATISTIQUES DE L'ÉDUCATION DE BASE ET ALPHABÉTISATION ANNUAIRE 2015-2016) .
Il est important cependant de souligner que l’introduction des technologies dans la formation n’est pas une révolution: bien qu’elles offrent des outils et des usages nombreux, conviviaux et puissants, les TIC ne doivent pas être vues comme une nécessité en dehors de laquelle il n’y a point de salut pédagogique. Leur utilisation n’a pas pour effets d’éliminer les démarches pédagogiques non technologiques, ni de faire disparaître les autres types de ressources comme le livre, dont dispose déjà l’élève.
Non. L’utilisation des TIC permet de féconder ces démarches, de les revitaliser, de les faire progresser (CSE, 2000). D’ailleurs, comme le précise Clark (in Poellhuber et Boulanger, 2001), ce n’est pas l’utilisation de la technologie en soi qui importe, ce sont les usages qu’on en fait. C’est donc à une pédagogie active que nous invitent les TIC, à une pédagogie mettant davantage l’accent sur l’activité d’apprentissage des élèves que sur l’activité d’enseignement de la maîtresse et du maître.
L’éducation est actuellement confrontée à une menace d’ampleur inédite et à une crise d’une amplitude exceptionnelle. À la date du 28 mars 2020, la pandémie de Covid-19 prive d’école plus de 1,6 milliard d’enfants et de jeunes dans 161 pays, soit près de 80 % des élèves scolarisés dans le monde . Cette situation survient dans un contexte de crise mondiale des apprentissages : de nombreux élèves scolarisés n’acquièrent pas les fondamentaux destinés à les préparer à la vie. Selon l’indicateur de « pauvreté des apprentissages » mis au point par la Banque mondiale, 53 % des enfants de 10 ans dans les pays en développement ne sont pas en mesure de lire et comprendre un texte adapté à leur âge. La pandémie qui sévit actuellement risque d’aggraver encore davantage cette situation si nous n’agissons pas rapidement.
Cette application est un plus pour une continuité de l'apprentissage en ces temps de crise épidémique et mondiale et pourra sans nulle doute relever le défis d'une bonne éducation au Niger.
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